La greffe
En général, quand on sème un pépin ou un noyau, l’arbre obtenu donne des fruits d’une nouvelle variété, différents de ceux de l’arbre mère. Pour obtenir un arbre de la même variété qu’un autre, il faut cloner celui-ci. Un bon moyen reste la greffe sur un porte-greffe compatible.
Plusieurs techniques sont possibles, selon les essences, la nature du sol, le climat, la période de l’année…
La plupart du temps, sur un fruitier, il y a deux arbres en un : le greffon (variété de fruits désirée), collé sur le porte-greffe (partie souterraine). On trouve des porte-greffe bien différents, adaptés au type de sol, et selon la vigueur désirée de l’arbre. Il faut faire attention à avoir des vigueurs compatibles entre greffon et porte-greffe : tous deux doivent être soit faibles, soit forts.
Principe générique

Lors de la greffe, il est nécessaire de faire correspondre le cambium du greffon sur celui du porte-greffe. De même que les aubiers et libers de chaque côté du cambium.
La zone de contact va cicatriser, et les sèves montante et descendante vont pouvoir de nouveau circuler.
Mais ce n’est pas aussi simple pour réussir une greffe, de nombreux facteurs interviennent :
- Le porte greffe doit être suffisamment vigoureux pour supporter la taille qu’il va subir et la cicatrisation qu’il va devoir effectuer
- Le greffon doit avoir été prélevé au bon moment, et conservé correctement
- Le porte greffe et le greffon doivent être compatibles
- la période doit être propice au type de greffage choisi
- La greffe doit avoir été exécutée correctement
- La ligature doit être enlevée au bon moment
- L’égourmandage doit être maîtrisé
Les arbres sont très complexes, et malgré la bonne maitrise de tous ces paramètres, il reste possible que la greffe ne prenne pas…